Le Chrysanthème : Symbolisme de la Toussaint selon l‘Hermétisme et l’Alchimie

Que nous dit le Chrysanthème ?

La Citrouille et Halloween

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Ah, le chrysanthème ! Parlons-en un peu…Une fleur qui pourrait être la star d’une série télévisée dramatique, tellement elle accumule les symboles, les mystères et les interprétations philosophiques. Si cette fleur pouvait parler, elle nous dirait probablement : « Non, je ne suis pas juste une fleur sympa qu’on met sur les tombes à la Toussaint, j’ai une vie intérieure beaucoup plus riche que ça ! »

D’un côté, on a l’hermétisme. Là, le chrysanthème devient le symbole de la transformation intérieure. Regardez ou imaginez, chaque pétale qui s’ouvre, comme une petite ration de sagesse qui s’ajoute à l’ensemble des « leçons apprises avec l’âge ». l’expérience… Lentement mais sûrement, la plante se développe et s’épanouit, c’est un peu ce qu’on espère tous,  pour nous-mêmes, non ? Sans précipitation, juste un exercice de développement personnel, tranquille, pépère, comme un chrysanthème qui prend son temps pour briller de toute sa couleur or. 

Parce que oui, n’oublions pas que cette fleur, selon ses origines grecques,  s’appelle « fleur d’or » ! Un joli pseudo non ? Dans l’alchimie, elle joue même les divas, elle devient la superstar de la lumière intérieure et de l’aboutissement spirituel. Imaginez un alchimiste qui la regarde, émerveillé, en se disant : « C’est exactement ce que je veux faire de mon âme ! »

Le fait que cette fleur passe d’un très petit bouton fermé à une forme très épanouie et très complexe rappelle précisément les différentes étapes de la transformation alchimique. Ces étapes, que les alchimistes appellent oeuvre noir, oeuvre blanc, oeuvre rouge, représentent un chemin de purification et de croissance spirituelle. De la même manière, le chrysanthème, en s’ouvrant progressivement, incarne l’idée de l’âme qui se développe et s’élève pour atteindre une connaissance plus élevée.

Et puis, il y a la Toussaint. Alors là, les chrysanthèmes prennent un rôle très sérieux, celui d’accompagner les âmes de nos défunts. Mais bon, soyons honnêtes, c’est surtout parce qu’ils ne gèlent pas facilement. Le chrysanthème, c’est un peu le survivant des cimetières, la fleur qui brave les gelées, comme une plante qui bénéficierait d’ une petite doudoune bien au chaud malgré le froid. Si les autres fleurs s’effondrent à la première chute de température, le chrysanthème, lui, reste là, stoïque. Il assure le show jusqu’au bout !

En plus de cette résistance, il a cette capacité à fleurir au moment opportun, comme s’il avait parfaitement préparé son coup pour voler la vedette à l’automne. Un peu comme la citrouille avec Halloween, qui, elle, a pris le rôle du clown, en arrière-plan. 

Attention, la tradition de fleurir les tombes avec des chrysanthèmes n’est pas anodine ! Ce n’est pas juste parce qu’ils sont beaux et robustes, non, il y a tout un symbolisme derrière. Résistance face au froid comme on l’a vu, longévité, éclairage même dans la pénombre… On pourrait presque penser que les chrysanthèmes sont les philosophes des fleurs, toujours prêts à nous rappeler la résilience et la renaissance.

En Asie, par contre, le chrysanthème bénéficie d’ une vie nettement plus glamour : là-bas, il incarne la royauté, rien que ça ! Le Japon lui a carrément donné une place sur son trône, il symbolise l’empereur. En Europe, c’est plus modeste, c’est vrai. Mais il a trouvé sa niche dans les cimetières et les commémorations, ce qui n’est pas si mal.

Finalement, que ce soit dans l’hermétisme, l’alchimie, ou les cimetières, le chrysanthème est bien plus qu’une fleur. C’est un peu notre professeur de développement personnel, le dur à cuire des jardins, et l’empereur des fleurs qui ne renoncent jamais, même quand le mercure descend.